vendredi 30 décembre 2016

De la couleur à la lumière, collection du Département du Var

L’Abbaye de la Celle restaurée et ré-ouverte au public depuis cet été accueille sa première exposition d'art contemporain. 
«De la couleur à la lumière» présente 9 artistes dans l'élégant et dépouillé réfectoire roman de l'Abbaye : Vincent Barré, Janos Ber, Stéphane Bordarier, Marie-Claude Bugeaud, Günther Förg, Jean-Paul Marcheschi, Sean Scully, Marek Szczesny, et Claude Viallat, Les œuvres sont issues des collections du Département du Var conservées à l'Hôtel des arts de Toulon. 
Deux d'entre-elles avaient déjà été montrées lors de l'expo inaugurale du Centre d'art de Châteauvert l'année dernière mais  je ne me lasse pas de voir et revoir ces deux fabuleux dessins au pastel et fusain de Sean Scully (que j'emporterai bien avec moi…).


> Expo "De la couleur à la lumière"
Abbaye de la Celle, 8 octobre-31 décembre 2016




samedi 17 décembre 2016

[L'EFFET PAPILLON] Conférence-Performance musicale au Musée de Bourgoin-Jallieu

Fabrice Nesta (chasseur de papillon-narrateur) et Pierre Galland (pianiste improvisateur) ont récidivé leur duo narratif et musical jeudi soir au Musée de Bourgoin-Jallieux. Plus d'une centaine de personnes se sont déplacées par cette froide soirée d'hiver en semaine pour assister à la performance accompagnée d'une mini expo en avant-goût d'un prochain évènement…

> [L'EFFET PAPILLON] Conférence-Performance musicale
Narration : Fabrice Nesta / Piano : Pierre Galland
Papillons de collection : collectif "Le Cabinet de curiosités"
Organisation de l'évènement : Association aRt c’ en collaboration avec les Amis du Musée, la médiathèque CAPI, le musée de Bougoin-Jallieu, le cinéma Kinépolis (hors-pistes) et avec le soutien de la ville de Bourgoin-Jallieu.





dimanche 4 décembre 2016

Cy TWOMBLY au Centre Pompidou

J'ai cherché longtemps comment qualifier avec un mot cette rétrospective Cy Twombly. Et puis j'ai trouvé... "Somptueux" est ce qui s'applique exactement à ce que j'ai eu la chance de voir le 30 novembre dernier. Le Centre Pompidou présente 140 œuvres de l'artiste américain décédé en 2011 : peintures et dessins mais aussi sculptures et photographie sans doute moins connues. Je peux bien l'avouer  j'ai "casé" cette expo à la fin d'une journée chargée d'autres visites d'expos et un peu à la dernière minute sur les conseils d'un "connaisseur averti". Je n'étais pas tout à fait convaincue mais encore une fois j'ai pu vérifier à quel point voir la peinture "en vrai" est important et peut tout changer !  Bref, maintenant je sais que la peinture de Cy Twombly est somptueuse, ne ratez pas cette expérience vous avez jusqu'au 24 avril pour y aller !

> Cy TWOMBLY
Centre Pompidou // 30 novembre-24 avril
Visite du 30 novembre 2017





samedi 3 décembre 2016

Maurizio CATTELAN "Not afraid of love"


Cette très belle expo n'est pas une "rétrospective" comme on peut le lire à certains endroits mais une sélection d'une toute petite douzaine d'œuvres sans aucun doute soigneusement choisies par l'artiste : "C'est une édition spéciale des choses que j'avais fait avant de me retirer. "- dit-il "Disons que c'est une exposition post-requiem. Comme dans la nouvelle de Poe, je fais semblant d'être mort, mais je peux encore voir et entendre ce qui se passe autour". 
Depuis l'escalier d'honneur majestueux, recouvert de velours rouge jusqu'à l'enfilade de salons aux murs couverts de tapisseries et miroirs, ou de simples boiseries peintes, ce très beau lieux vide de mobilier est vraiment parfait pour accueillir les œuvres de Cattelan. Le parcours dépouillé et ramassé fait ressortir la grande cohérence des pièces présentées qui toutes provoquent la même double réaction : d'abord elles nous font sourire, puis grimacer et surtout surtout elles nous interrogent… Et là, nous pouvons expérimenter exactement ce que Maurizio Cattelan dit à propos de l'Art "Le rôle véritable de l'art est de poser des questions, pas d'apporter des réponses. Devant une œuvre d'art, c'est notre moi profond qui ressent, qui réagit, qui interprète ; finalement, en regardant une œuvre, on apprend bien plus sur qui l'on est que sur l'artiste."

> Maurizio Cattelan "Not Afraid of Love"
Du 21 octobre au 8 janvier 2017 Monnaie de Paris 11, Quai de Conti - 75006 PARIS
Visite du mercredi 30 novembre 2016





mercredi 30 novembre 2016

Daniel BUREN "L'Observatoire de la lumière" Fondation Vuitton

Visite du 30 novembre 2016

Il n'a pas fallu moins de 29 nuits de montage pour installer ces 4 884 filtres colorés sur les voiles de l’architecture de Frank Gehry, et le résultat est vraiment magnifique. Cette œuvre "in situ" devrait disparaître en avril 2017 (mais parions que ce sera prolongé ?) Dépêchez-vous d'aller expérimenter cette œuvre in-situ qui semble appartenir complètement au bâtiment.

> L'OBSERVATOIRE DE LA LUMIÈRE, œuvre in situ de Daniel BUREN
Fondation Louis Vuitton, Paris
http://www.fondationlouisvuitton.fr/




BERNARD BUFFET "Rétrospective" au MAM de la Ville de Paris

Visite du mercredi 30 novembre 2016

On m'avait pourtant prévenue… j'en conviens, cette expo n'est pas l'expo du siècle et sans doute que Bernard Buffet n'aurait jamais dû commencer à peindre des clowns… Cependant j'aime beaucoup les tableaux de ses débuts, sa palette de couleurs et son trait acéré, ses personnages et décors dépouillés tout en verticalité. Finalement je ne regrette pas d'être allée me rendre compte par moi-même de la beauté de ses premières peintures. Cependant aussitôt après les deux premières salles qui présentent les tableaux de ses débuts, le rythme de ma visite s'est considérablement accéléré, et j'avoue que sur la fin je suis presque partie en courant, et de cette partie-là je préfère ne garder aucune image...

> Bernard Buffet "Rétrospective"
Du 14 octobre 2016 au 26 février 2017
http://www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-bernard-buffet




samedi 26 novembre 2016

Les paysages de MENGPEI LIU

La chinoise Mengpei Liu, diplômée en 2015 de l'ESADGV-Grenoble propose une petite dizaine de toiles majestueuses et fortes, à la fois dans le geste et la couleur. Grenoblois, dépêchez-vous d'aller voir ça à la Galerie Xavier Jouvin ! Il vous faudra bien viser : il ne reste qu'un seul week-end et les horaires d'ouverture sont plutôt réduits (et parfois "on" oublie même d'ouvrir…) mais ça vaut vraiment le coup de voir cette peinture assez extraordinaire.

> Peintures de Mengpei Liu
Galerie Xavier Jouvin 48 quai Xavier Jouvin Grenoble
Jusqu'au 3 décembre 2016, du jeudi au samedi de 16h à 19h
Sur cette expo : lire le bel article du Petit Bulletin 






mardi 15 novembre 2016

Cyril BESSON "Parfois je rêve qu’il pleut sous la mer"

 "Parfois je rêve qu’il pleut sous la mer", le titre de l'expo était déjà tout un programme... Maintenant que je l'ai vue je sais que c'était exactement ce qu'il me fallait jeudi dernier pour me remettre d'un épouvantable début de semaine "Donaldesque". Les images de Cyril Besson sont comme un léger souffle d'air frais. À la fois malicieuses, décalées et pleines de poésie, elles sentent bon la nostalgie, le bonbon au caramel, la limonade au citron et l'air salé d'une mer imaginaire. Cette série de portraits réalisée à base de collages, mélange les dessins de l'artiste aux photos d'enfants graves et tristes du roumain Costica Acsinte et celles plus connues de l'américain Lewis Wickes Hine. Au centre de chaque tableau, un portrait photographique ancien en noir et blanc se découpe sur un fond coloré, les illustrations fantaisistes de Cyril Besson surplombent généralement les visages. En s'approchant des toiles on peut apprécier la multitude de petits détails : un phare posé sur une épaule, un calamar géant au bout d'une ficelle accroché à un arbre rouge, un vol de maisons minuscules suspendues à des montgolfières, une colonie de champignons bleus… Il faut prendre un peu de temps pour repérer la diffusion de l'encre, les coulures, la matière qui orne la surface de certaines peintures semblable à la coque rouillée d'un vieux bateau… Un peu de temps pour découvrir aussi le délicat travail de motifs qui orne les cols et les chemises des personnages, et que j'imagine patiemment réalisé à la plume.  
Bref, j'ai vraiment aimé cette expo pleine d'inattendu et depuis je me suis surprise moi aussi à rêver qu'il se mettait à pleuvoir sous la mer…

> Cyril Besson "Parfois je rêve qu’il pleut sous la mer"
Artothèque d'agglomération - Pôle Culturel Chabran - Draguignan
5 octobre -19 novembre 2016 du mardi au samedi 14h-18h






jeudi 27 octobre 2016

Chris KENNY "Au milieu de nulle part" au Musée Hébert

Je ne connaissais pas l'artiste britannique Chris KENNY, exposé en solo en France pour la première fois, et dont j'ai appris depuis que l'œuvre était présente dans les collections du British Museum. Le Musée Hébert dédie sa grande galerie à une belle série de collages-constructions géométriques en trois dimensions, réalisés à partir de fragments de cartes, d'images, de textes "trouvés", ou encore de brindilles. Tout est patiemment agencé et délicatement monté sur des épingles puis enfermé dans des boites vitrées, sous cadre ou en  plexiglass. Ce travail délicat et harmonieux  se lit en plusieurs étapes, d'abord de loin, puis de très près pour les détails des découpages, pour les fragments de textes qui prennent sens parfois. J'ai aimé en particulier les "mappemondes" imaginaires et colorées, le plan de Paris épinglé "Fetish map of Paris", ou encore les fragiles cercles de brindilles qui m'ont bien sûr évoqué Penone ou Andy Goldsworthy. J'ai moins aimé les constructions faites à parti de toiles de "peintres du dimanche" présentés dans le cabinet de dessins. Le tout fait une belle expo à voir, c'est certain, et d'ici le 15 mars j'y retournerai sans doute au moins une fois…

> Chris KENNY "Au milieu de nulle part"
dans le cadre de l'événement départemental Paysage/Paysages.
Musée Hébert / Grande galerie
16 septembre 2016 - 15 mars 2017 - Ouvert tous les jours sauf le mardi de 14 h à 18 h.
Chemin Hébert, 38700 La Tronche





mercredi 26 octobre 2016

Expo "Origine" de Monique Deyres : la pomme dans tous ses états


Quand Monique Deyres a des pommes dans son jardin, elle n'en fait pas des tartes ou de la compote. Non, elle les ramasse puis étudie, les photographie, les laisse sécher, se momifier voire pourrir parfois. Elle les trempe dans la bouillie bordelaise ou les passe au verni, les épluche patiemment pour en faire des rubans de peau séchés, elle collectionne les trognons… Quand Monique Deyres a des pommes dans son jardin, elle les ramasse, les étudie, et laisse passer le temps pour en faire une expo.
Le Musée Hébert présente donc les derniers travaux de Monique Deyres dans ses lumineuses salles d'expo temporaires "De l'autre côté" . Je n'ai pas tout aimé dans cette expo "très pomme" mais le rideau de peau de pommes, les fleurs de pommes pressées et explosées sur papier ou encore les empreintes du tronc d'arbre sont intéressants… Ne manquez pas la belle vidéo qui explique le parcours et la manière de travailler de l'artiste Voironnaise.

> ORIGINE Monique Deyres, Installations et photographies
Musée Hébert / De l'autre côté
du 21 octobre 2016 au 6 mars 2017
Ouvert tous les jours sauf le mardi de 14h à 18h.
Chemin Hébert 38700 La Tronche







dimanche 9 octobre 2016

L'enchanteur travail sur la ligne de Corinne de Battista au CAC Istre

C'est une grande sale toute blanche. Dans un angle, à genoux sur un coussin posé au sol, Corinne de Battista trace un à un les traits qui forment une large flaque grise. Trait après trait la flaque se propage, la multitude de courtes lignes juxtaposée la rendent comme animée. Flottante et légèrement inquiétante, elle s'écoule lentement depuis le pied du mur… Une série de dessins grands formats sur papier sont fixés aux murs, portraits de jeunes filles sans visages, sans corps pour certaines, de face, ou de dos, sur lesquels la chevelure tient la vedette. Une chevelure irréelle  constituée elle aussi de milliers de lignes tracées à la mine de plomb qui forment un volume tout en légèreté. Il y a comme une brise légère qui souffle dans la pièce et les cheveux s'échappent en volutes aériennes, se prolongent sur les murs, courent sur le sol… Les portraits sont toujours doubles bien sûr, c'est la signature de l'artiste, reliés entre-eux par les boucles  de leurs cheveux…
Voici donc quelques fragments en images de l'enchanteur travail sur la ligne que Corinne De Battista a construit patiemment à la mine de plomb et que j'ai pu voir  au centre d'art intercommunal d'Istres le 22 septembre dernier. Un travail étrange et poétique qui rend magnifiquement hommage au dessin dans son expression la plus pure, à voir absolument !

> Corinne De Battista "L'Espace du dessin - le dessin dans l'espace" 
Exposition du 3 octobre au 16 décembre 2016
CAC Centre d'Art Contemporain Intercommunal 
2 Rue Alphonse Daudet, 13800 Istres
Dans le cadre de la "Saison du Dessin" initiée par PAREIDOLIE Salon international du dessin contemporain à Marseille.





samedi 24 septembre 2016

Biennale Saint-Laurent - Le dessin dans tous ses états

C'est la 4e édition de cette manifestation organisée à Grenoble pour les Journées du patrimoine et qui porte maintenant le nom de "Biennale Saint-Laurent". Cette année encore, le dessin s'est invité dans le quartier Saint-Laurent le temps d’un week-end et un peu au-delà pour certains artistes, dans tous les lieux possibles y compris chez l'habitant.
J'ai trouvé la sélection 2016 plutôt inégale. Parmi les 35 artistes sélectionnés, certains avaient tout simplement oubliés d'être là... D'autres n'avaient apporté aucun soin dans l'accrochage et même si certains lieux sont plus difficiles que d'autres il me semble que ce n'est pas vraiment excusable. D'autres ont confondu la "Biennale" avec le marché du coin et affichaient le prix de chaque œuvre sur chaque oeuvre comme à la superette. À côté d'artistes locaux de grande qualité la sélection en présentait d'autres qui de mon point de vue n'avaient rien à faire là et j'ai été étonnée par le peu de qualité de certaines propositions.
Fort heureusement j'ai quand même largement trouvé mon bonheur avec des valeurs sûres comme (par ordre alphabétique) Marie BOITON, Jérémy BRACONE, Thierry CASCALES, Laurent LELONG, Fabrice NESTA, Pascale PARREIN et quelques autres…

> BIENNALE ST LAURENT "LE DESSIN DANS TOUS SES ÉTATS"
Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016 - Musée Dauphinois, rue St Laurent, Musée Archéologique et Les Casemates, Grenoble.































jeudi 22 septembre 2016

Biennale Saint-Laurent - La "Rue Saint-Lô" de Fabrice Nesta

J'ai déjà eu l'occasion de dire ici toute l'admiration que j'ai pour les dessins et la peinture de Fabrice, je vais donc pour cette fois, lui laisser la parole :
"La rue Saint-Laurent à Grenoble a une géographie bien particulière. Entre la Bastille et l’Isère, ce long cordon ombilical débute place de la Cimaise, au cœur du centre-ville, et se termine Porte Saint-Laurent, presque à l’extérieur de celui-ci. Cette particularité lui confère un statut à part : la commune libre de la rive droite… C’est là que mon atelier est installé.
La série des portraits de la « Rue Saint-Lô » a commencé presque par hasard. Ayant besoin de modèles, j’ai demandé d’abord à une, puis deux personnes de la rue si elles voulaient bien poser. L’idée de faire un portrait de ce lieu particulier s’est petit à petit imposée à moi comme une évidence. Dans chaque invitation à poser il y a la promesse d’une rencontre. C’est l’occasion d’engager la conversation, de partager un café parfois, de tisser des liens. Chacun y va de son anecdote sur l’histoire d’un immeuble, d’un commerce ou d’un habitant. L’échange est parfois furtif, nous sommes tous pressés.
L’éclairage est puissant, les reliefs du visage sont ainsi relevés. Seule consigne : éviter de sourire. La posture se met en place petit à petit, les photographies défilent. Habituellement, l’histoire s’arrête là, mais la proximité du modèle, habitant ou pratiquant la rue quotidiennement, prolonge le moment. De temps en temps, il pointe son nez à la porte de l’atelier, veillant à la bonne exécution des opérations, au bon avancement du travail, vérifiant la ressemblance. Encore une occasion de papoter… Le travail prend corps au travers de tous ces échanges.
Au-delà du plaisir de dessiner chacune de ces personnes, c’est aussi une façon de s’inscrire dans la rue Saint-Laurent, d’en être un pratiquant impliqué. Merci à toutes les personnes qui ont accepté de poser, d’être modèle d’un jour et d’incarner une part de l’histoire de notre rue…"

> Rue Saint-Lô, portrait des gens de la rue Saint Laurent, par Fabrice Nesta
Série de dessins à l'encre, fusain et pierre noire sur papier lavis Vinci 300g [120 x 80 cm].
Galerie Alter-Art 75, rue Saint-Laurent, Grenoble, du 7 septembre au 2 octobre 2016.
Musée dauphinois, Comptoir du Musée, du 17 septembre au 2 octobre 2016


dimanche 4 septembre 2016

Dans l'Atelier de Corinne DE BATTISTA

Il y a une quinzaine de jours j'ai rendu visite à Corinne de Battista dans son Atelier. J'avais beaucoup aimé ce que j'avais vu d'elle à l'Espace Vallès en 2014 puis l'année dernière à Draguignan dans le cadre de l'été contemporain. L'atelier de Corinne est situé dans la petite ville Varoise où je suis née et où je passais cet été une partie de mes vacances. Elle est en pleine préparation de deux expos importantes programmées cet automne, elle a cependant accepté fort sympathiquement de s'interrompre pour me recevoir.



vendredi 2 septembre 2016

Françoise PÉTROVICH "S’absenter" au Frac Marseille

"Dans les œuvres de Françoise Pétrovitch, il y a des personnages, très jeunes, entre l’enfance et l’adolescence, il y a des animaux, il y a des oiseaux, beaucoup d’oiseaux, de petits oiseaux fragiles, morts ou blessés parfois, et des oiseaux puissants, surdimensionnés, au regard perçant, indifférent. Les formats vont de petites peintures à de très grandes toiles, les lavis sur papier peuvent être aussi très grands. Il faut dire que l’échelle varie beaucoup, tout peut grandir magiquement ou se réduire tout à coup. " extrait du texte de Marie-Christine Gayffier, dans le dossier de presse.

> Françoise PÉTROVICH "S’absenter" 
Jusqu'au 30 octobre au FRAC  Provence-Alpes-Côte d’Azur, 20 Boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille (Parking conseillé à proximité : Joliette)




























jeudi 25 août 2016

Felice Varini "A ciel ouvert" sur le toit de la Cité radieuse - MAMO

Cette très belle intervention in situ de Felice Varini intitulée "A ciel ouvert" est un jeu de lignes colorées rouges et jaunes qui transforment l'architecture du toit terrasse de la Cité Radieuse à Marseille, sur le principe du point de vue unique qui permet de reconstituer la forme entière. L'intervention sur les murs du gymnase n'est pas aussi impressionnante que celle de Daniel Buren au même endroit en 2014, mais quand même ça vaut le détour : visite très fortement conseillée !

> MAMO Centre d'art de la Cité Radieuse 280 Boulevard Michelet 13008 Marseille 
Entrée gratuite du mardi au dimanche de 11h à 18h du 2 juillet au 2 octobre 2016.
https://mamo.fr/expositions/a-ciel-ouvert-felice-varini/