Visite du samedi 6 octobre 2017
Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, a imaginé
une belle 14e édition de la Biennale. J'y suis allée sans grande conviction
après plusieurs éditions précédentes plutôt décevantes et surtout après un
séjour assez enchanteur à la Biennale de Venise cet été. Finalement la surprise
a été plutôt bonne : ces "Mondes flottants" valent vraiment le
détour. J'ai trouvé que les œuvres montées à la Sucrière étaient aussi intéressantes
que celles du MAC (alors que par le passé la Sucrière surpassait souvent le
Mac) et surtout qu'il y avait une belle cohérence entre tout ce que proposaient
les artistes choisis par Emma Lavigne sur le thème des "Mondes
flottants".
Mentions spéciales au MAC pour :
- la mise en relation d'une grande installation d'Ernesto
Neto avec des sculptures de Jan ARP, un mobile de Calder et un tableau percé de
Lucio Fontana (à la faveur de l'anniversaire du Centre Pompidou) et au même
étage les immenses dessins et collages de Jorinde Voigt
- la performance "Ruptura" d'Hector Zamora
(regarder la vidéo juqu'au bout)
- les papillons au scanner de Yuko Mohri et les "Phases
de la lune" de Dominique Blais envoyées au Musée par la Poste (il en
manque une, celle que la Poste n'a pas livré à temps et que l'artiste a fait le
choix de ne pas installer)
- et bien sûr, les dessins préparatoire du "grand verre"
et la boite valise de Marcel Duchamps que jusqu'à présent je n'avais jamais vu
"en vrai"…
