dimanche 24 avril 2016

Les estampes de l'expo "Nunavik, en terre inuit" au Musée Dauphinois

Ne ratez pas ces superbes estampes aux titres souvent poétique comme par exemple " Légende de l'homme dévorant sa femme devenue vieille et ridée"…
Elles sont issues de la collection du Musée de la civilisation de Québec et présentée dans le cadre de l'exposition " Nunavik, en terre inuit" du 24 mars 2016 au 2 janvier 2017 au Musée dauphinois.
Extrait du dossier pédagogique sur l'exposition : 
"Au-delà d'une production sculpturale importante, le Nunavik a été une trentaine d'années durant, l'un des centres majeurs de la production d'estampes. Inspiré des estampes xylographiques japonaises, ce procédé est introduit par James Houston au Nunavut où il est adapté à un matériau accessible aux Inuit : la pierre. Issues de la tradition orale, les thèmes des estampes témoignent le plus souvent des activités quotidiennes, de la chasse et de la pêche ou encore de la vision socio-cosmique du monde. Commercialisées à l'échelle internationale elles sont une fenêtre sur le monde inuit bien qu'exemptes de thèmes polémiques (violence, pauvreté, alcoolisme...) qui font partie de la société inuit actuelle.
La lithogravure. Une technique inuit
Le procédé utilisé dans les ateliers d’estampes au Nunavik s’apparente à la gravure en taille d’épargne : la pierre (matrice) est creusée pour définir le motif qui sera visible sur les parties en relief dites «épargnées». L’artiste, ayant au préalable disposé ses encres sur une plaque de verre, va y enduire les rouleaux qui serviront à encrer la matrice. Avec chaque pierre gravée, 35 à 50 estampes peuvent être imprimées."